bois-foretIsolant thermique

Sa structure cellulaire, donc poreuse, fait du bois un excellent isolant thermique.

Basse valeur K des constructions en bois

L’utilisation du bois dans la construction évite ainsi la formation de ponts thermiques et les problèmes de froid et de condensation qu’ils provoquent. Les performances thermiques du bois permettent aussi de faire chuter, dans les construction en bois, la valeur K, qui mesure la quantité de chaleur transférée à travers une paroi.

Sentiment particulier de confort

bois-lacEn outre, dans une maison en bois, la faible conductivité thermique du bois amenuise, ou même supprime, les différences de température entre l’air ambiant et les parois. Ces éléments et d’autres, notamment l’aptitude du bois à réguler l’humidité de l’air, créent, sans réchauffement excessif de l’air, un sentiment tout particulier de confort qui permet une réduction des frais de chauffage.

Un large choix

Il existe des dizaines et des dizaines d’espèces de bois, toutes différentes, disponibles et utilisables. A chaque endroit, dans notre habitation ou sur notre lieu de travail le bois peut faire apparaître une couleur, une texture ou une figure particulières. A une pièce ou un objet, il donne une identité, du classique ou contemporain, en suivant les modes ou en les transcendant.

Renouvelable

Le bois est un matériau renouvelable unique (à l’échelle humaine et non géologique).
En outre, le bois est fabriqué par photosynthèse, réaction un peu magique qui utilise l’énergie lumineuse pour associer les deux constituants de base du bois : le CO2 de l’air et l’eau du sol.

Source d'oxygène

Le bois est un matériau unique dont l’élaboration est productrice d’oxygène.
Un hêtre de 25 mètres libère ainsi chaque jour la quantité d’ O2 que respirent trois personnes.

Préservation de la santé

Preuve scientifique

Des études menées par le VIT, L’institut finlandais de recherche de la construction, en collaboration avec l’institut allemand Fraunhofer de la physique de la construction et l’université technique d’Helsinki viennent de le montrer.

Fonction « tampon » sur le climat intérieur

bois-chaletLes chercheurs sont arrivés à la conclusion que le bois exerçait véritablement une fonction de « tampon » sur le climat intérieur de l’habitat. Ainsi, le fort pouvoir d’échange d’humidité des surfaces en bois non traité fait que le degré d’humidité des pièces contenant beaucoup de bois est considérablement plus stable que dans les pièces sans bois.

Risque de maladies moindre

Plus il y a de bois dans les sols, les murs et les plafonds, plus nous bénéficions d’un « tampon » efficace pour l’atmosphère ambiante. Le taux d’humidité relative de l’air est nettement stabilisé et reste dans les limites de la zone de confort. C’est dans ces limites que les moisissures, les acariens, les virus et les bactéries sont les moins actifs et que les risques de rhinites allergiques, d’asthme et d’infections des voies respiratoires sont les moins élevés.

Résistance au feu

Le bois se protège

bois-villaLors de la combustion, les composants du bois qui ne sont pas transformés en gaz forment une couche de charbon de bois qui adhère au bois sous-jacent. Ce charbon de bois poreux est un très mauvais conducteur de la chaleur. De ce fait, il isole les couches inférieures et ralentit le processus de combustion. Le bois sous-jacent reste intact et conserve toutes ses propriétés. Le bois se protège donc lui-même contre le feu.

Exemple concret

Pour le calcul de la résistance au feu d’éléments en bois, la vitesse de combustion est considérée comme constante. En ce qui concerne les bois résineux par exemple, cette vitesse est de 2/3 mm/minute pour chaque face exposée au feu. Après 30 ou 60 minutes, les faces exposées d’une poutre seront carbonisées sur une épaisseur de 20 ou 40 mm respectivement. La section restée intacte reprendra tous les efforts. Un simple surdimensionnement suffit dès lors pour obtenir la résistance au feu